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Planning mis à jour le 10 (…)
Cahiers, chasse, coiffes, dos, gardes,...
La reliure (nom dérivé de "relier", lui-même issu de "religare" en latin) consiste à lier, à rassembler "la" ou "les" feuilles d’un livre, pliées ou non en cahier, de manière à en prévenir la dégradation, à en permettre l’usage durable et souvent à lui donner une esthétique avenante. Par extension, le terme désigne aussi le résultat de ce travail.
Dans l’atelier situé au sein de la Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière, musée riche de ses collections de 10 000 outils et 35 000 livres, les enfants s’initient à la reliure.
Après avoir débroché un livre à la reliure un peu "fatiguée", ils en réparent les feuillets assemblés en cahiers [1].
Le grecquage [2] des cahiers est réalisé avec une scie à main [3]. Ces incisions servent de guide lors de l’opération de couture. Les cahiers sont placés sur le cousoir, et les fils sont passés autour de plusieurs ficelles qui seront ensuite rattachées à la couverture.

Le dos des feuillets, pour qu’ils ne puissent plus bouger, est encollé. On procède ensuite à l’endossure (arrondir, dans un étau, le dos du livre à l’aide d’un marteau), au rognage (couper ou poncer la tête, la queue et la gouttière du livre), après quoi, on pose la tranchefile [4].
Après avoir appliqué sur le dos une bande de toile, on colle sur le carton la toile qui doit le recouvrir. La couverture faite, il ne reste plus qu’à coller les gardes [5].